
« la passion ne connait pas de limites » du moins c’est ce qu’aurait dit un obscure écrivain dont je ne parviens pas à me souvenir le nom. Qu’importe, en ce vendredi après-midi caniculaire quelque chose me dit que je ne suis pas loin d’avoir atteint cette fameuse limite. Il faut probablement remettre le contexte en perspective.
Il fait 36°C à l’ombre, voilà une heure et demie que l’on roule, et avec le pont court de la 2002, il faut se maintenir vers 5000tr/min pour rouler à 130km/h. Après 20min bloqué dans les bouchons vers Lyon la montée qui précède Villefranche fait grimper l’aiguille du thermomètre vers le rouge. Il n’y a pas d’autres choix que de mettre le chauffage à fond pour faire baisser la température du moteur. J’ai beau me vider la moitié de la bouteille d’eau sur la tête j’ai l’impression de cuire. Il reste encore 350 bornes, les enfants me font coucou depuis la voiture de ma chérie (ils ont la clim eux au moins !!!), et cette phrase me frappe comme une évidence « mais quel con !! Et dire que j’ai pris une journée de congés pour être là !!!! ». Heureusement quarante-huit heures plus tard ce chaud (mais alors très chaud) souvenir sera complètement oublié pour faire place à un pur moment de camaraderie et de plaisir.
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